Madame, Monsieur,

Je me permets de revenir vers vous car nous avons constaté que des petits malins s’amusent à détériorer les jeux des petits qui se trouvent à côté du City stade.
Christophe et Jean se sont donné, très récemment, du mal pour installer une passerelle pour les petits, type pont de singe. Malheureusement, des personnes mal intentionnées se sont amusées à sectionner certaines cordes totalement et d’autres partiellement.  L’intention est donc de faire du mal aux enfants. En effet, n’étant pas forcément visible au premier coup d’œil, les enfants y vont en toute confiance et risquent de se faire mal si la corde casse sous leur poids.

 Alors je m’adresse à ces personnes malveillantes : « Vous donc qui détruisez le bien public, outre le fait d’ennuyer le maire et ses conseillers, sachez que vous pénalisez les enfants en tout premier lieu par la présence de jeu abîmé. Ce pourrait être votre petit frère ou votre petite sœur. Auriez-vous apprécié si cela avait été fait lorsque vous étiez jeunes ? Avez-vous réfléchi à cela ? Sans doute pas ».

 Et vous parents de ces jeunes, ne pouvez-vous donc pas réprimander vos enfants ? Tout n’est pas excusable. Bien évidemment, il est plus difficile d’éduquer, de s’opposer à ses propres enfants que de tout accepter. Il faut arrêter de trouver des circonstances atténuantes à ces incivilités.

Tout cela est inadmissible et intolérable. Le coût de cette passerelle est de 1330€, hors frais d’installation. Ce sont des investissements que l’on fait à long terme et que l’on n’envisage pas de changer dans les années qui suivent. Nous ne pouvons investir sur la commune pour que le bien public soit aussitôt détérioré. Celui-ci est propriété de la commune, les administrés doivent le respecter, l’utiliser s’ils le souhaitent mais certainement pas le dégrader. Alors, je vais donc porter plainte en gendarmerie, nous visionnerons les images des caméras. Si cela porte ses fruits, la ou les famille(s) concernée(s) devra(ont) payer. Si le ou les coupables ne sont pas reconnus, nous finirons par augmenter le taux d’imposition sur le foncier bâti.

Chaque année, le maire et le conseil municipal décident de la hausse ou non des taux d’imposition. Nous ne l’avons pas fait jusqu’ici, se disant que la situation conjoncturelle n’est pas des meilleures mais à la vue de ce type de désagrément, il va sans doute falloir envisager les choses différemment.

Je regrette de devoir prononcer ces mots mais je n’ai guère d’autres solutions.
Cordialement.

Martine Bahu, maire